La mort avait pendant longtemps dépeuplé la contrée. Jamais peste ne fut si fatale, si horrible. Son avatar, c'était le sang, la rougeur et la hideur du sang. C'étaient des douleurs aiguës, une vertige soudain, et puis un suintement abondant par les pores, et la dissolution de l'être. Des taches pourpres sur le corps de la victime, la mettaient au ban de l'humanité, et lui fermaient tout secours et toute sympathie. L'invasion, le progrès, le résultat de la maladie, tout cela étaient l'affaire d'une demi- heure.Mais Nashimo était heureux, et intrépide, et sagace. Tout les habitants d'Iwa furent convoqué par le Kage dans le château.
C'étaient un vaste et magnifique bâtiment, une création de l'ancien Kage du village, d'un goût excentrique et cependant grandiose. Un mur épais et haut faisait une ceinture. Ce mur avait des portes de fer. Les habitants, une fois entrés, se servirent de fourneaux et de solides marteaux pour souder les verrous. Ils résolurent de se barricader contre les impulsions soudaines du désespoir extérieur et de fermer toute issue aux frénésies du dedans. Le château fut largement approvisionnée en nouriture grâces à ses précautions, les habitants d'Iwa pouvaient jeter le défi à la maladie d'un homme dont les pouvoirs sont extrêmement puissants et dont l'image de cette personne reflète l'image de la mort du sang et de la souffrance. Cette histoire raconter par les parents pour endormir les enfants ou tout simplement leur faire peur était, aujourd'hui, devenu réalité. Cette créature était réel.